Travail : dites non à la suradaptation (livre et articles)

Couverture du livre Travail dites non à la suradaptationA l’occasion de la sortie de mon livre Travail : dites non à la suradaptation (Dunod, janv. 2025), revenons sur le phénomène de suradaptation au travail ou comment certaines personnes donnent tout sans récolter les fruits de leurs efforts – pendant que d’autres, meilleurs stratèges, tirent les marrons du feu. Qu’est-ce qui pousse les premiers à s’investir au-delà de leurs limites ? Comment en arrive-t-on à répondre à toutes les injonctions même contradictoires, jusqu’à épuisement ? Ce mécanisme est décrit dans le livre sous l’angle des interactions, dans un décodage systémique de ce qui se joue… et de ce qui permet d’échapper au piège.

Ce que vous trouverez dans cette nouvelle édition du livre

Il y a 4 ans (déjà) sortait mon premier livre sur le phénomène de suradaptation au travail, sous le titre Trop bon élève au travail ? Attention danger, chez InterEditions.

Epuisé – dans le bon sens du terme ;) – en 2024, ce livre paraît dans une nouvelle version, remaniée et enrichie notamment de témoignages.

Voici Travail : dites non à la suradaptation, chez Dunod. Ce qui change ? Le livre est recentré sur la notion clé : la suradaptation, c’est-à-dire la manière dont une personne produit des efforts excessifs pour répondre aux attentes, aux injonctions de son environnement professionnel, au détriment de ses propres intérêts et besoins. Cette notion englobe le syndrome du bon élève mais représente une palette plus large d’attitudes. Par exemple, il y a ceux qui se suradaptent parce qu’ils sont durs au mal et ne ressentent pas que leurs limites sont dépassées ; il y a aussi ceux qui cherchent à plaire, à faire plaisir, et se conforment aux attentes (voire, les devancent) pour être appréciés/aimés ; et il y a ceux qui aiment avoir une bonne note et sont prêts à tous les sacrifices pour être bien notés – ces derniers, ont un côté « bon élève ».

Pour cette nouvelle version du livre, j’ai interviewé de nombreuses personnes qui se reconnaissaient de ces traits. Certaines racontent comment elles sont sorties de la suradaptation, d’autres, comment elles en ont pris conscience. Certaines sont allées jusqu’au burn-out, d’autres ont pu l’éviter. Toutes racontent qu’elles sont restées un certain temps dans la logique de se suradapter, sans en avoir conscience.

A écouter, podcast et interviews

A l’occasion de la sortie du livre, voici quelques objets sonores qui offrent une première matière aux impatients ou à ceux qui préfèrent écouter. Cette liste sera enrichie au fur et à mesure des publications. Je remercie chaleureusement les journalistes et auteur.e.s de podcasts pour ces contenus et les échanges que nous avons eus.

Podcast « Good Job ! » Ep. 31 par Fabienne Broucaret, rédactrice en chef de Courrier Cadres :

Vignette épisode podcast Good Job! 31 sur la suradaptationDans une interview à bâtons rompus, Fabienne explore avec son ton libre et enjoué (et ses questions épicées), les pièges de la suradaptation au travail. Nous évoquons les conséquences néfastes de la suradaptation, les profils les plus concernés, la prise de conscience, et quelques pistes pour se libérer de ces mécanismes.

>> L’article et le podcast sur Courrier Cadres.

Podcast « Quel salarié êtes-vous ? » by Majelan studio

https://smartlinks.audiomeans.fr/l/quel-salarie-etes-vous-81ff45f9

https://smartlinks.audiomeans.fr/l/quel-salarie-etes-vous-81ff45f9

https://smartlinks.audiomeans.fr/l/quel-salarie-etes-vous-81ff45f9

Où trouver le livre ?

Chez l’éditeur, DunodCouverture du livre Travail dites non à la suradaptation

A la FNAC

Sur Place des libraires

Sur Labrairie.com

Chez un libraire indépendant

Chez Eyrolles

2 Commentaires

    • Perrine sur 8 janvier 2025 à 14 h 31 min
    • Répondre

    Bonjour,
    Très utile pour les salariés, mais malheureusement difficile d’en sortir lorsque l’on est artisan ou autoentrepreneur, non ?

    1. Bonjour Perrine, à vrai dire, je crois que ça peut être aussi difficile pour un salarié que pour un artisan ou autoentrepreneur : le premier est tenu par un lien de subordination quand les deux autres sont tenus par la relation avec leurs clients. Mais pour tous, un changement de position est possible avec des bénéfices à la clé, sans risquer de mettre en péril leur activité professionnelle. Souvent les entrepreneurs qui mettent des limites à leurs clients et cessent de se suradapter, sont surpris de voir que ça se passe mieux que prévu.

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