Une sélection parmi mes articles autour des notions de perfectionnisme, exigence, excellence… Quand le mieux devient l’ennemi du bien ! Bienvenue dans les joies et les défis du perfectionniste. Celui qui cherche à faire toujours mieux a ses raisons profondes : amour du travail bien fait, besoin de prouver sa valeur, phobie de l’erreur, syndrome du bon élève… Comment cela se manifeste-t-il chez vous, ou chez les personnes autour de vous ?
En premier lieu, savez-vous faire « suffisamment bien » c’est-à-dire ajuster le curseur en fonction des attentes du client ou de votre hiérarchie, du contexte, des moyens dont vous disposez ? Ou bien visez-vous toujours la qualité maximale dans tout ce que vous faites ? C’est ce que fait le perfectionniste.
Le perfectionnisme est coûteux et on n’en a pas toujours conscience. Pistes de réflexion sur ce prix à payer, en termes d’énergie, de stress, d’équilibre personnel, mais aussi de satisfaction au travail. Ou encore de qualité de relations avec les autres, car le perfectionniste l’est aussi… avec ceux qui l’entourent, dont il attend beaucoup.
Le droit à l’erreur, c’est aussi l’opportunité d’apprendre et de s’améliorer. Voilà une approche qui n’est pas dans toutes les cultures. « Qui n’apprend pas à échouer échoue à apprendre » a dit… tiens je ne sais plus et je ne veux pas écrire une bêtise ;)
Si on les appelle souvent à être exemplaires, les managers gagnent aussi à se montrer humains pour décomplexer et renforcer la confiance dans la relation avec eux – car face à quelqu’un qui affiche une image lisse et parfaite, les autres peuvent avoir envie de se protéger.
Ainsi, le leader est plus efficace s’il sait parfois se montrer vulnérable.
Mais nous sommes poussés par nos injonctions intérieures, ces moteurs qui nous pilotent malgré nous. Autant les connaître et apprendre à les réguler afin de ne pas en être l’esclave !