[Dossier] Réussir ma prise de poste

Une prise de poste, c’est toujours un défi : nouvelles fonctions, périmètre élargi ou différent, nouveaux collaborateurs, nouveaux objectifs à atteindre… Parfois, le costume est un peu grand, ou la chaise pas entièrement vide (votre prédécesseur est encore à moitié présent). Quelques embûches font de ce moment un passage plus ou moins délicat. Voici quelques articles sur le thème « quand la prise de poste n’est pas un long fleuve tranquille ».

Bébé dans un grand fauteuil de bureauAttentes et niveau d’exigence

Comment voyez-vous votre prise de poste ? Etes-vous au clair ce qui est attendu de vous, et par qui ? Et savez-vous sur quoi vous pouvez compter dans vos compétences et qualités ? ll arrive que nous nous méprenions sur les attendus du poste et/ou sur notre capacité à y répondre, c’est notamment le cas pour de nombreux managers qui cherchent à bien faire, surtout s’ils mettent la barre très haut. La quête d’excellence est un moteur, mais qui peut s’emballer si on a la fibre perfectionniste.

Suradaptation et stress

En prenant un poste, vous changez de contexte : nouvelle entreprise, nouvelle équipe ou nouveau rapport à l’équipe… Ce nouveau contexte vous invite à des adaptations de posture, de communication, d’entrée en relation.

Parfois, celui qui prend son poste tombe dans le syndrome du bon élève, qui se suradapte aux attentes extérieures et s’épuise à vouloir bien faire. Une approche qui ne paye pas toujours : frustration de voir son travail mal reconnu, épuisement, voire burn-out, la facture du trop bon élève au travail est salée ! C’est le cas de nombreux « bons soldats » qui servent l’entreprise avec dévouement, et font passer leurs propres intérêts en second.

Notre tendance à nous comparer aux autres peut nous fragiliser.   C’est notamment le cas quand on cherche à adopter la bonne position en tant que manager.  

Au final, si votre effort d’adaptation engendre pour vous un stress important, demandez-vous ce que votre stress vous signale, car il indique souvent que nous abordons la situation avec une approche erronée.

Et si vous sentez l’urgence vous gagner, pensez à créer des espaces pour vous recentrer. C’est essentiel si vous vous sentez embarqué(e), avec du mal à ralentir !